Fig. 4 Nombre de coureurs (TVL=Team Visma autour de Vingegaard, UAD=Team UAE autour de Pogacar, SDQ=Team Soudal-Quick Step autour d’Evenepoel, RBH=Team Red Bull-Bora-Hans Grohe autour de Roglic) dans le groupe de tête (1), le groupe CG (2) et le groupe distancé (3), à 43,8 km de l’arrivée avec les écarts de temps respectifs [voir 19].

C’est au cours de cette étape que commence le désastre du Tour pour l’équipe RBH, avec la chute de Vlasov, l’aide de camp de Roglic. A environ 60km/h, Vlasov se dégage malencontreusement dans un fossé [22], se blesse gravement et doit abandonner la course après l’étape [23]. Roglic perd ainsi son principal domotique pour les étapes de haute montagne, un coup dur pour ses ambitions de CG.

Fig. 5 Vlasov chute latéralement à grande vitesse dans le fossé [p. 19].
Fig. 6 Un Vlasov gravement marqué, entre autres, au cou, aux coudes, au dos et aux hanches, continue à peiner pendant l’étape [voir 19].

Les analyses des segments partiels au cours de l’étape laissent à nouveau sans voix en ce qui concerne les paramètres de performance réalisés. L’ensemble de l’étape est parcouru à une moyenne horaire de 46 km/h [24], sur du matériel de gravel avec une résistance au roulement nettement plus élevée que les bolides routiers high-tech utilisés habituellement et 17 passages en gravier profilés, où les coureurs devaient parfois gravir les montées à pied. Même sur les chemins de terre les plus accidentés, le peloton roule à une vitesse proche de 40km/h.

Fig. 7 Vitesse moyenne dans les secteurs de Gravel (Chemins Blancs) [p. 19].

En marge de l’étape, deux curiosités complémentaires méritent une attention particulière. D’une part, l’étonnante performance du roi de l’échappée Jonas Abrahamsen, qui a tourné inlassablement devant le peloton, s’emparant dans le premier tiers du Tour à la fois du maillot à pois de leader du classement de la montagne et du maillot vert de leader du classement du sprint. L’homme n’étonne pas seulement par cette performance, mais aussi par son histoire morphologique, passant d’un corps ectomorphe leptosomique à un corps athlétique, avec une prise de poids de 20 kg (sic !), qui rend absurdes toutes les connaissances de base en écotrophologie [25]. Même les bodybuilders hautement cultivés pharmacologiquement doivent le plus grand respect à cette augmentation anormale de la masse musculaire, qui améliore manifestement les performances et est de grande qualité.

By Smirs1

Études de chimie et de sciences du sport; 30 ans d'expérience professionnelle dans la recherche clinique, l'autorisation de produits médicaux, l'industrie du fitness et l'encadrement d'athlètes de classe mondiale; ancien diplômé de l'Institut de biochimie et d'anlytique du dopage de la DSHS de Cologne; journaliste d'investigation dans les médias traditionnels et alternatifs avec de nombreuses publications spécialisées; cycliste passionné, en selle depuis 40 ans; inventeur et détenteur d'un brevet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *